Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
193. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1646 Oktober 12

[p. 569] [scan. 641]


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–/ 193 /–

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Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien


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Paris 1646 Oktober 12

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Kopie: AE , CP All. 78 fol. 132–133A = Druckvorlage; Ass. Nat. 272 fol. 449–451. Druck:
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Nég. secr. III S. 342–343.

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Postangelegenheiten. Hoffen auf ein schwedisches oder brandenburgisches Einlenken in der Frage
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der schwedischen Satisfaktion. Contarini. Lothringen. Unterredung mit Nani. Militärische Lage.

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Ce sera par monsieur de Farceaux que vous receverez la response à voz dé-
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pesches des 26 e du passé et premier du courant

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Gemeint sind nr.n 170 und 171 vom 25. September sowie nr.n 179 und 180 vom 1. Oktober
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1646.
et sy j’estois bien asseuré
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que contre nostre intention nous ne tardassions pas un jour ou deux plus
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que nous n’avons résolu à le dépescher, je lairrois partir l’ordinaire sans vous
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escrire.

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Ce que je puis vous dire à l’avance de la dépesche

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Gemeint ist nr. 197. Die Depesche wurde allerdings nicht wie angekündigt von Farceaux
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überbracht; vgl. nr. 196.
qu’il vous portera, c’est que
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Leurs Majestez espèrent que la reyne de Suède se lairra vaincre aux puissantes
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raisons dont la lettre que vous luy avez escrite

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Gemeint ist die Beilage zu nr. 182, die allerdings, was Brienne noch nicht wissen konnte, nicht
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an den schwed. Hof geschickt worden war; vgl. nr.n 191 und 192.
est remplie, et qu’elle modé-
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rera ses demandes donnant au public partie de ce qu’elle avoit prétendu, ou
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que l’électeur de Brandebourg cédant à la nécessité prendra la rescompense
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qui luy sera offerte ou pour le total de la Poméranie, ou pour la ville de Stetin,
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conservant dans son cœur le désir de ravoir ce qu’elle [!] aura perdu et d’en
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rechercher les moyens. Sy ceux de son conseil ont autant de lumière que le
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Contarini, ilz le persuaderont par les raysons dont celuy-là s’est servy pour
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disposer les Espagnolz à consentir à noz demandes, et ce qui seroit honneste
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en ceux-là doit estre condamné en celuy-cy. Et la place qu’il remplit
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condamne son procédé encore qu’il l’eust fait à bonne intention, ce qu’il au-
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roit peine à prouver s’estant advancé à donner conseil par la cognoissance
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qu’il crust avoir de nostre manière d’agir. Mais s’il luy avoit plu examiner
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nostre cond〈uitte〉 depuis l’ouverture de la guerre et du traitté de la paix, il
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auroit sans doutte fait un autre jugement de nous que celuy qu’il a déclaré, et
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que nous avons joinct à la valeur de noz pères la prudence dont d’autres na-
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tions tiroient advantage sur nous. La preuve luy est devant les yeux dans le
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flegme que vous avez tesmoigné qu’on jugeoit bien plus esloigné de nostre
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naturel que les soins qu’il faudroit avoir pour conserver ce que nous aurons
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conquis.

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Par le mémoire

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Nr. 185.
que le courier Clinchant vous a porté vous aurez veu que ce
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que je vous avois mandé sur le sujet du duc de Lorraine estoit avec fonde-
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ment , et je ne fais point de doutte que quand l’ouverture qui est faite à son
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sujet ne sera pas acceptée que de 〈…〉 on ne prenne l’un des tempéramens
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qui vous ont esté proposéz, voire que des deux on en pourroit bien former
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un.

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Le secret qui vous a esté demandé par les plénipotentiaires de Hollande a esté
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gardé par les Espagnolz à l’esgard de Contariny et luy contre sa coustume n’a
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point donné part de ce qui se passe à Munster à l’ambassadeur Nany, lequel
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m’estant venu voir pour me faire part des nouvelles qu’il avoit receues de
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Venize, plaignant la chrestienté, a exclamé contre les Espagnolz qui ne font
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point la guerre et ne sçavent point faire la paix. J’ay applaudy à sa douleur et
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j’ay voulu passer pour persuadé qu’ilz n’ont nulle disposition à la conclurre,
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et adjoustant mon estonnement à celuy de plusieurs de la prise de Dunkerke

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Am 7. Oktober 1646 hatte der Gouverneur von Dünkirchen vgl. [ nr. 197 Anm. 12 ] ) sich zur
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Übergabe des Platzes bereit erklärt, sofern nicht in drei Tagen Entsatz einträfe; am 11. Okto-
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ber zog Enghien in Dünkirchen ein ( Chéruel , Minorité II S. 257; vgl. nr. 197).

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qu’ilz ne se sont mis en nul devoir de deffendre, je luy ay bien fait entendre
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que vostre prévoyance n’avoit pas esté inutile quand vous aviez déclaré que
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les conquestes que nous ferions pendant la durée de la campagne, nous don-
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neroient lieu à plus prétendre, et qu’elles nous devoient demeurer pour le prix
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de noz despenses et pour chastier les Espagnolz qui n’ont sceu profitter de la
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disposition en laquelle nous nous trouvions de conclurre avec eux s’ilz eus-
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sent embrassé les moyens honnestes. Nous nous sommes séparez sans qu’il
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ayt esté plus sçavant qu’il l’estoit quand il est entré chez moy; der König ist
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über die Einnahme Dünkirchens sehr erfreut. Eine baldige Waffenruhe wäre wün-
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schenswert
. Die Generalstaaten haben auf militärische Operationen verzichtet

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Vgl. nr. 197.
,
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doch es hat sich gezeigt, qu’ils ne nous sont pas sy absolument nécessaires, que
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nous ne nous puissions bien passer d’eux. Cela hastera les Espagnolz à se
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résoudre et fera que Messieurs les Estatz seront plus respectueux, ou moins
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présomptueux qu’ilz n’estoient à nostre endroit. Maintenant que les choses
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ont succédé on en a de la joye, mais pendant qu’on estoit occupé leur
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conduitte blessoit et on auroit juste sujet de se plaindre.

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Porto Longone

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Hafenfestung auf der Insel Elba. Sie wurde am 29. Oktober 1646 von den Franzosen einge-
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nommen ( Chéruel , Minorité II S. 298f.).
wird von unserer Flotte bedroht. Hoffentlich gelingt Enghien die
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Einnahme weiterer Plätze.

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